Tous les matins, nous nous mettons en sce?ne, nous construisons notre image pour la journe?e, selon les circonstances ou les personnes que nous allons rencontrer.
D'autre part, nous sommes tous les jours en contact avec des images, c'est à dire des repre?sentations signifiantes que nous pouvons interpre?ter parce que nous avons acquis certains codes et conventions qui nous le permettent.
Ex. : Panneaux d'interdiction portable, fumer, alcool pour femmes enceintes, nourriture
Il faut donc admettre de?s le de?part qu'une image n'est pas la re?alite?, elle en est une repre?sentation construite, donc voulue et en aucun cas gratuite ou fortuite.
Importance de la forme d'un message Communiquer, c'est "e?tablir des relations avec quelqu'un"
QUI ? dit QUOI ? a? QUI ?
Soit un e?metteur, un message, et un re?cepteur.

Encore faut-il que le message soit compre?hensible pour le re?cepteur, la communication n’est jamais directe, l’information est ve?hicule?e par un canal, il y a des codages (verbaux, gestuels, iconographiques, etc.), des signes...
Bref par QUEL MOYEN ?
Ajoutons enfin qu’il y a une intention, un objectif et un retour, un feed-back pour pouvoir e?valuer la re?ussite de la communication, le message a-t-il e?te? compris ?
Quel est la re?action du re?cepteur ?
Dans toute communication il y a :
- Le fond
- Les mots 7% transportent des sens, du signifiant
- La forme
Le paralangage va au-dela? des mots prononce?s
La voix (le paraverbal...)
Être entendu....
Le timbre est personnel, inchangeable.
Bref, avec QUEL EFFET ?
- La voix 38%
- Le non-verbal 55% transporte du signifie?
- L'intensite?, c'est le niveau sonore, il faut l'adapter a? la taille de l'espace
- L'intonation : c'est le mouvement me?lodique de la voix, variations de hauteurs ; il est ne?cessaire de varier ses intonations afin de capter l'attention de l'auditoire. (ex : voix plate chez le de?pressif)
- Le de?bit : C'est le nombre de mots a? la minute. Attention, la plupart des orateurs parlent trop vite. Il faut respirer entre les phrases, dans les phrases et faire des pauses pour reprendre votre souffle, ... Et laisser le public respirer lui aussi.
- La diction : C'est la prononciation correcte des consonnes, des syllabes et des diphtongues.
Comment bénéficier d'un cours intensif français ?
Être e?coute?
Le rythme : Les changements de rythme donnent a? la prise de parole sa musicalite? et e?vitent la monotonie.
Il faut varier les rythmes pour donner de la vie a? sa prestation.
La ponctuation : Vous pouvez vous arre?ter ou? vous voulez dans une phrase.

Prendre du temps avant un mot, apre?s un mot, ou avant et apre?s un mot, permet de lui donner plus de force. les attaques : de?buts de prise de parole : soutenez les premiers mots par une force vocale le?ge?rement supe?rieure puis placez tout de suite un silence l'enjambement : pont qui relie la fin d'une phrase au commencement d'une autre (tre?s utile pour relancer l'attention de l'auditeur, et pour e?viter de se faire couper la parole) les silences : c'est d'abord une respiration, qui laisse le temps a? l'autre de comprendre ce qui vient d'e?tre dit, et d'attendre ce qui va e?tre dit
Certains silences sont lourds de sens.
Il existe de multiples silences :
- Celui de la personne furieuse, offense?e ou irrite?e qui se contient, qui n’est pas en paix avec elle- me?me et avec les autres et cherche a? s’isoler,
- Celui de la personne attentive qui e?coute l’autre jusqu’au bout, pour comprendre ce qu’il veut dire et recevoir son message. Il peut e?tre un « intervalle » de re?flexion entre stimulant et re?ponse afin que la parole ne laisse pas place a? l’impulsivite? ou a? des automatismes de l’inconscient,
- Celui de la personne qui s’ennuie exprime le retrait et l’isolement des autres,
- Celui de la personne qui n’a rien a? dire a? un inconnu, ce silence d’indiffe?rence se produit lorsqu’il n’y a pas la volonte? de communiquer avec l’autre,
- Celui de la personne qui exprime son incompre?hension a? ce qui est dit, ce silence dubitatif renvoie au scepticisme ou a? l’interrogation,
- Celui de la personne qui exprime le respect ou la re?ve?rence vis-a?-vis d’une tierce personne,
- Celui de la personne qui exprime la supe?riorite?, l’arrogance,
- Celui entre amoureux. Ce silence re?ciproque se re?alise parce qu’il n’y a pas besoin de paroles pour se comprendre. Il se produit lorsqu’il y a une connaissance et une communion profonde entre les deux personnes qui sont en train de communiquer.Celui de la personne qui exprime la douleur ou le chagrin,
Chaque silence doit e?tre interpre?te? et analyse? en fonction du contexte. Il faut faire tre?s attention de ne pas produire d'infe?rences dans cette interpre?tation car cela revient a? donner un sens a? ce qui semble vide.
Un silence peut e?tre approprie? ou inapproprie? (comme des paroles).
De nombreux aphorismes l’illustrent. « Savoir tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler » ; « Le silence est d’or » ; « Savoir tenir sa langue » etc.
La modulation : Le ton de la voix varie en prenant appui sur certaines syllabes, certaines diphtongues, et sur certains mots.
Un autre moyen de mettre en valeur certains mots, c'est la scansion : renforcer vocalement un mot (ou une ide?e).
Ex . : j'ai le meilleur produit ce qui compte, c'est le produit j'ai le meilleur produit il est meilleur que les autres
j'ai le meilleur produit c'est le seul
j'ai le meilleur produit c'est moi qui l'ai
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E?tre compris
Structurer son message ? choisir le vocabulaire et le registre de langage ? adapter le registre de langage a? son interlocuteur.
? Chasser les parasites, les mots re?ducteurs :
« Je crois que » ; « vous devez le savoir » ;
« quand me?me »pre?fe?rez « tout de me?me »
« peut-e?tre »« sans doute » ;
« j'ai oublie? de vous dire »« je ne vous ai pas encore dit »)
les tics verbaux : je dirais, car, donc... ; les termes de?sobligeants : « il faut savoir », « il est e?vident que »...
La plupart du temps, une voix euphorique, peureuse, timide... combinent plusieurs de ces facteurs.
Parenthe?se : il va de soi que les choix des mots utilise?s provoquent des "images" chez notre interlocuteur.
Certaines expressions vont me?me fournir du sens de manie?re inconsciente, tant chez l'e?metteur que chez le re?cepteur)
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Le choix des mots
Les mots he?rissons
- non
- guerre
- proble?me
- devoir (verbe)
- de?lit
- devrait
- catastrophe - contrainte
- pression
- crise - force - impo?t
Les mots positifs
- be?ne?ficier
- profiter
- e?conomiser
- sante?
- e?prouver
- garantie - se?curite? - re?sultat
- le?ger
- nouveau - de?couvrir
Les expressions barbele?es
- Pas du tout
- Vous faites erreur
- Vous vous trompez
Les expressions positives
- Vous avez raison
- Je suis d’accord avec votre analyse
- Qu’en pensez-vous ?
- Nous sommes ravis de ...
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Le non-verbal
- Physique. C’est le type de communication personnelle. Il inclut les expressions faciales, le ton de la voix, le sens du toucher, de l’odorat (parfum, phe?romones...) ainsi que les mouvements du corps.
- Esthe?tique. C’est le type de communication qui a lieu lors d’expressions cre?atives : jouer d’un instrument, la danse, la peinture et la sculpture.
- Signes. C’est le type de communication me?canique, qui inclut les drapeaux, les cornes de brumes, les sire?nes...
- Symbolique. Le type de communication qui utilise les symboles de religion, de statut, de mode ...
Le non-verbal est soit intentionnel (on cherche a? s'exprimer par un comportement, des attitudes ou des gestes dans le but de faire passer un message conscient) soit non-intentionnel (on transmet un message aux autres malgre? soi).
Le non verbal est un langage spe?cifique : de?s la naissance, l’enfant est fascine? par l’expression faciale et communique par imitation.
Toute sa vie, l’humain va parfaire ses conversations corporelles en imitant inconsciemment son interlocuteur.
Ce langage va exte?rioriser nos e?tats internes et nos e?motions.
En observant son interlocuteur, l’on peut donc reproduire et ressentir les e?motions de l’autre.
Le non verbal, le langage corporel, accompagne le verbal, il peut le renforcer, l’affaiblir ou me?me le neutraliser.
- posture (soumission, domination, rejet, ouverture, fuite...), - visage, (sourire, rictus, regard, sourcils...)
- gestuelle... (mouvement, mains...)
Les postures
Plusieurs postures peuvent e?tre simultane?es :
- postures de dominance = posture en extension : menton et te?te hauts, e?paules ouvertes, jambes e?carte?es, pieds ouverts, paumes vers le sol.
- postures de soumission = posture en contraction : te?te rentre?e ou incline?e, e?paules basses, buste courbe?, pieds rentre?s, paumes vers le haut...
- posture de rejet : te?te en recul ou de?tourne?e, bras barrie?re, buste profil, regard de travers, appuis arrie?re...
- postures en approche = attitude participative : te?te avance?e, cou allonge?, buste penche? en avant, bras vers l'autre, mains ouvertes, un pied en avant...

Il faut analyser :
- la cohe?rence ou l'incohe?rence entre le fond de ce que dit l'individu, le sens des mots, et la posture de son corps (ex. : « je suis pre?t a? faire telle de?marche », mais la posture est en contraction, bras croise?s, te?te rentre?e)
Exemple : « C’est tre?s malin, ce que vous venez de dire » (en faisant non de la te?te)
OU « Vous e?tes tre?s belle » en faisant non de la te?te = deux messages contradictoires.
Des e?tudes (G. Bateson) ont de?montre? que les schizophre?nes n’arrivent pas a? reconnai?tre quand le sourire, produit lorsqu’on prononce une phrase se?rieuse, la rend ironique.
Selon Bateson, l’origine de la schizophre?nie viendrait d’incohe?rences entre communication verbale et non-verbale chez les parents, surtout la me?re.
- la dissonance et la consonance : il y a dissonance quand deux postures partielles se contredisent (ex. : « on se sent bien chez vous ». Les bras sont largement ouverts, mais les jambes sont croise?es, la personne est assise au bord de la chaise). Il y a consonance quand tout s'harmonise.
- la congruence ou l’incongruence : tout ce que je ressens inte?rieurement est aussi ce que j’exprime. Il y a congruence lorsque deux personnes adoptent les me?mes postures : le courant passe alors bien. Il y a incongruence lorsque les attitudes sont oppose?es : le courant passe mal. Par nature, les humains mais aussi nombre d’animaux, de?veloppent de l’empathie pour leurs semblables (capacite? de saisir de l’inte?rieur ce que l’autre ressent, (exemple : quand une foule regarde un e?quilibriste, elle vibre avec lui, elle est avec lui, et quand il chute, tout le monde crie AAH ou OOH.
En communication interpersonnelle, on pro?nera pluto?t d’e?tre ouvert sans se mettre a? la place de, e?tre distinct sans e?tre distant.
L'empathie ne peut suffire a? la compre?hension d'autrui, elle suppose en plus une e?coute du retentissement des paroles, des gestes, des attitudes de l'autre ... sur soi.
Le visage
Certaines mimiques peuvent e?tre facilitatrices de la communication :
- le regard : le regard directif (facteur de franchise), a? l'inverse du regard fuyant (rupture du contact visuel = ennui, ge?ne...) . - le regard soutenu = intention hostile, le clin d’œil
- le sourire : a? utiliser, car il permet de marquer sa non agressivite?, il incite a? la convivialite?. Le psychologue Paul Ekman, spe?cialiste des expressions faciales, a re?pertorie? dix-huit fac?ons de sourire, depuis le petit rictus fige? de politesse, le sourire ge?ne?, le sourire soulage?-pince? (« on l'a e?chappe? belle »), le sourire e?puise? (de bonheur) et le sourire sadique, sans oublier le sourire exce?de?, le sourire endurant (de qui prend son mal en patience) et le sourire diplomatique, jusqu'au ravissement extatique.

Le cerveau n'a pas fini de vous e?tonner.
Les gestes qui parlent
- les gestes d'appui du discours verbal
- les gestes porteurs de message : gestes code?s qui transmettent un message sans intervention de la parole (applaudissements, doigt d’honneur...)
- les gestes de ponctuation : appuyer le discours, expliquer ses propos
- les gestes re?gulateurs : ils accompagnent l'e?coute du re?cepteur (hochements de te?te) les gestes e?motionnels : ils traduisent des e?motions et expriment des e?tats inte?rieurs les auto-contacts : grattages, pincements... Ils marquent un e?tat de re?flexion, ou plus souvent un e?tat de ge?ne les activite?s de de?rivation : prises d'objets, manipulations, de?placements, appuis...
- les gestes de lien : prise de main, de bras, contacts avec l’interlocuteur (manipulation de l’autre)
N'oublions pas que nous sommes en REPRESENTATION.
Il ne s'agit donc pas de jouer notre identite? profonde mais seulement d'une image de nous a? un instant donne?.
Selon Edgar Morin, la REPRESENTATION est une synthe?se cognitive obtenue par un processus de construction a? partir de :
- l’action du re?el sur nos sens (la perception)
- notre me?moire (des sche?mes me?morise?s, cadre de re?fe?rence)
Notre me?moire est l'organe sensoriel le plus important. Nous voyons, reconnaissons, a? 99% ce qui est de?ja? pre?sent dans notre me?moire.
- nos fantasmes qui nous font privile?gier certains aspects pluto?t que d’autres.
Notre cerveau peut falsifier l'information qui vient se projeter sur la re?tine : nous pouvons annuler la re?alite? qui nous entoure pour lui donner la forme qui convient a? ce que nous croyons.
Cette construction est SELECTIVE (une partie de la re?alite? est e?limine?e) ou ADDITIVE (nous rajoutons des aspects)
Il convient donc de tenir compte des divergences d'interpre?tation.
Globalement, l'e?tre humain perc?oit, se?lectionne et conclut.
C'est peu dire que cette interpre?tation est fragile et ale?atoire.
N'oubliez pas enfin que communiquer, c'est aussi à l'écrit. Et par l'orthographe que cela passe. Ainsi, si vous écrivez "cour de francais", il existe encore une petite marge afin de correctement se faire comprendre !