Doctorante en archéologie donne cours d'Histoire-Géographie, Enseignement Moral et Civique. TOUT NIVEAU.

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• Depuis quand développez­-vous un intérêt pour votre discipline et pour les cours particuliers ?

  Avec le système scolaire actuel, il est facile pour un élève de se mésestimer facilement par rapport à ses difficultés et donc de décrocher du programme. Il est pour moi essentiel de retrouver une réelle relation élève-professeur, d'établir un lien de confiance dans un lieu serein pour que les élèves voient leur progression et leurs besoins d'approfondissement.

• Dites nous-en davantage sur la matière enseignée, sur les thèmes que vous appréciez aborder avec les élèves (et éventuellement ceux qui vous plaisent un peu moins) !

  Je fais du soutien toutes matières jusqu'au collège et matières littéraires au lycée et même de la méthodologie pour les premières années de licence.
  Les bases sont bien évidemment fondamentales pour la suite du parcours mais il y a différentes manières de les aborder. J'espère le faire avec bonne humeur et un brin d'humour.
  En ce qui concerne la méthodologie (au lycée comme à la fac), c'est un peu plus "sérieux", plus complexe et plus profond. Cela réclame une rigueur personnelle, la volonté de comprendre ce que le correcteur attend de vous et d'établir un argumentaire pertinent. C'est pour cela que les élèves ont besoin de méthodes pour ce faire.

• Parlez-nous de vos modèles, que ce soit un professeur qui vous a marqué ou encore une oeuvre qui vous a inspiré !

  En tant que passionnée des sciences historiques, les cours et professeurs d'Histoire ont souvent parmi mes préférés. Un professeur pour moi, c'est plus qu'une personne qui vous dicte un cours, c'est quelqu'un qui se soucie de vous, de votre parcours, de votre progression et de vos aspirations. J'ai eu la chance d'être portée par ces profs qui croient en vous bien que j'ai été une élève particulièrement moyenne.

• Quelles sont, selon vous, les qualités requises pour être un bon expert dans votre domaine ?

  - L'écoute et l'attention : Si on n'est pas concentré sur les besoins de l'élève, si on ne fait pas attention aux fautes ou aux angoisses inconscientes qu'il transmet, on va difficilement pouvoir avancer.
  - La méthodologie : elle vient pour moi avant la connaissance. A partir du moment où on élabore une bonne méthodologie, une bonne stratégie d'apprentissage, le contenu des connaissances s'y conforme aisément.
  - La connaissance. Evidemment, il faut éviter de réciter des bêtises. Les gaulois, par exemple, ne sont ni nos ancêtres ni des barbares.

• Une anecdote en rapport avec votre métier ou votre scolarité à nous raconter ?

  J'ai toujours voulu devenir docteur en archéologie. Au départ, c'était à cause d'une série avec un docteur en archéologie qui connaissait toutes les civilisations et qui étaient capable de traduire n'importe quelle rune, hiéroglyphe. J'ai compris par la suite que c'était impossible ! :) L'Histoire était ma matière préférée... jusqu'à mon entrée en fac où j'ai compris que la pratique historique n'avait rien à voir avec les cours que j'avais eu. Le monde universitaire et les connaissances et compétences que l'on doit y développer vous transforme complètement. Après la licence, l'objectif doctorat ce n'était plus uniquement pour réaliser un rêve de petite fille, c'était pour aller au bout d'un marathon intellectuel, un accomplissement personnel. Alors on se retrousse les manches et on travaille !

• Vous pouvez maintenant nous rassurer et nous avouer que vous aussi, vous avez déjà connu des difficultés à l'école…

  J'étais une élève très moyenne, souvent dernière de la classe avec une moyenne à 9 ou 10/20 mais j'étais travailleuse et fervente lectrice de livres en tout genre. Mes parents ont investi dans des professeures particulières avec qui je me sentais à l'aise et avec lesquelles j'ai pu reprendre confiance. Ma mère a toujours eu l'habitude de me dire : "Je me fiche que tu sois la dernière de la classe avec 10/20 tant que tu continues de travailler et que tu réalises ton rêve". Aujourd'hui je suis en quatrième année de thèse d'archéologie, je crois que sa méthode a fonctionné.

• Aidez-nous à vous connaître un peu mieux en évoquant vos passions (que vous partagerez peut-être un jour via Superprof).

  Je suis quelqu'un de touche-à-tout. J'ai fait 15 ans de conservatoire, j'aime dessiner, créer, fabriquer, coudre. J'ai besoin de m'occuper les mains pour libérer mon esprit et le laisser réfléchir plus sereinement.

• Qu'est-ce qui fait de vous un Superprof (en plus d'avoir répondu à cette interview :-P) ?

  Les mauvais exemples de certains professeurs à ne pas suivre ?