Passionné et joueur de League of Legends depuis sa bêta. Ayant été joueur casual, puis compétiteur dans un club e-sport dans lequel j’étais le strat caller et leur leader.

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• Quand avez-vous commencé à pratiquer ? Comment cette activité est venue à vous ?

  J’ai commencé à jouer aux jeux vidéo dès l’âge de 8 ans. À l’époque, je me passionnais pour les
  FPS comme Counter-Strike et Half-Life, qui ont marqué mon enfance et m’ont introduit au
  monde du gaming. Plus tard, après des études en informatique, j’ai travaillé pendant trois ans
  comme administrateur système et réseau. Mais l’envie de créer quelque chose de plus
  personnel m’a poussé à lancer ma propre entreprise : Universal Games LG, un magasin dédié à
  la pop culture et à la culture geek. Nous y organisions des événements autour des jeux de
  société, des cartes à collectionner, et bien sûr des jeux vidéo. C’est aussi là que j’ai collaboré
  avec une structure e-sport qui utilisait mes locaux pour une équipe de League of Legends. C’est
  à ce moment précis que j’ai eu le déclic : devenir coach de League of Legends. Ce jeu m’a
  passionné non seulement pour sa complexité, mais aussi pour sa dimension stratégique et ses
  possibilités infinies d’apprentissage.

• Quels sont les artistes ou les œuvres qui vous touchent le plus ?

  Je dirais que la musique joue un rôle très important dans ma vie. Elle stimule ma créativité et me
  permet de rester concentré et inspiré, surtout lorsque je travaille sur des stratégies ou des
  sessions de coaching. Je suis également fasciné par les contenus YouTube : on y trouve des
  idées incroyablement innovantes et souvent inattendues. C’est une vraie source d’inspiration
  pour moi. J’ai voulu transposer cet esprit créatif et audacieux dans ma manière d’enseigner
  League of Legends, en apportant quelque chose d’unique à mes élèves.

• Quelles sont les qualités requises pour réussir dans ce domaine ? Y a-t-il une part de patience ou d’adresse nécessaire ?

  La qualité numéro un, c’est sans aucun doute la pédagogie. Si vous n’êtes pas capable de
  transmettre vos connaissances de manière claire, adaptée, et surtout motivante, il sera très
  difficile de devenir un bon professeur. Ensuite, il faut de la patience. Chaque élève est différent
  et progresse à son propre rythme, ce qui nécessite une grande capacité d’adaptation. La
  maîtrise du jeu, bien sûr, est indispensable : League of Legends évolue constamment, avec des
  changements réguliers de méta et de stratégies, et il faut rester à jour pour être pertinent. Enfin,
  un bon coach doit être capable d’instaurer un climat de confiance et d’encourager ses élèves,
  même dans les moments de doute.

• Un petit conseil pour ne pas se décourager dans l’élaboration de projets ?

  Ne lâchez rien, même si vous avez l’impression de stagner ou d’être face à des obstacles
  insurmontables. Parfois, un projet a simplement besoin de temps ou d’un nouveau regard pour
  avancer. Entourez-vous de personnes bienveillantes et n’hésitez pas à demander de l’aide. Le
  partage et la collaboration sont des leviers incroyables pour avancer. Et surtout, souvenez-vous
  que chaque échec est une leçon. Chaque petite victoire, même minime, est une étape vers
  quelque chose de plus grand. Gardez toujours en tête pourquoi vous avez commencé : votre
  passion doit rester votre moteur.

• Faites-nous vivre votre passion en nous disant ce qu’elle vous apporte. En avez-vous d’autres ?

  Ma passion pour League of Legends m’apporte énormément de satisfaction personnelle. Être
  coach, c’est bien plus qu’enseigner un jeu. C’est guider des personnes, les aider à se dépasser,
  à développer des compétences comme la stratégie, la gestion du stress ou encore le travail
  d’équipe. Chaque élève que je vois progresser et atteindre ses objectifs me remplit de fierté.
  À côté de ça, je suis aussi passionné par la culture geek en général : les jeux de société, les
  mangas, les cartes à collectionner… Toutes ces passions se complètent et enrichissent ma
  manière de transmettre. Mon rôle de coach va bien au-delà du jeu vidéo, c’est un partage
  humain qui me procure un réel épanouissement.

• Êtes-vous particulièrement fier d’un travail que vous avez accompli ?

  Oui, sans hésiter, la création de mon entreprise Universal Games LG. C’était un projet
  ambitieux, et voir cette boutique évoluer, accueillir des passionnés, organiser des événements
  et devenir un véritable lieu de rencontre a été une expérience incroyable. Ce projet m’a appris
  énormément, notamment en termes de gestion, de leadership et d’écoute. Ces compétences
  me servent aujourd’hui dans mon rôle de coach, où je dois également organiser, planifier et
  guider mes élèves vers leurs objectifs.

• Avez-vous déjà été surpris par un élève, par ses capacités ou son évolution ?

  Oui, à de nombreuses reprises, et c’est sans doute l’un des aspects les plus gratifiants de ce
  métier. Par exemple, je me souviens d’un élève, père de deux enfants, qui ne pouvait jouer que
  trois parties par jour à cause de son emploi du temps chargé. Malgré ce rythme limité, il a suivi
  mes conseils à la lettre et a réussi à passer de Silver 3 à Master. C’est une progression
  absolument remarquable, et savoir que j’ai contribué à cet accomplissement est extrêmement
  gratifiant. Ce que j’apprécie aussi, c’est la diversité des profils des personnes que je coach. J’ai
  eu des joueurs venant de milieux très différents, comme des footballeurs professionnels ou des
  fonctionnaires. Voir ces individus, parfois novices, évoluer grâce à leur travail et à mes conseils
  est une immense fierté.

• Être un Superprof, c’est tout un art. Quel est votre secret ?

  Mon secret, c’est de transmettre ma passion avec sincérité et enthousiasme. Quand on aime ce
  qu’on fait, cela se ressent, et ça devient contagieux. Je m’efforce d’être toujours positif, joyeux et
  à l’écoute des besoins de mes élèves. La pédagogie et l’adaptabilité sont au cœur de mon
  approche. Mais au-delà de tout, je crois que ce qui fait la différence, c’est l’envie sincère d’aider
  les autres à progresser et à atteindre leurs objectifs. Être coach, pour moi, c’est bien plus qu’un
  métier : c’est une vocation.