Chapitres
"Il est prouvé que faire du sport réduit de 25 % le risque de développer un cancer du sein ou du côlon. De plus, pratiqué régulièrement et de manière suffisamment intense pendant les traitements, il réduit aussi de 50 % le risque de rechute."
Faire du sport tout au long de sa vie serait donc un excellent médicament contre le cancer. Sport et santé ont toujours formé un très beau couple.
Pourtant, 385 000 nouveaux cas de cancers ont été estimés en 2015 en France métropolitaine.
Selon une étude de la Ligue contre le cancer, le cancer est la première cause de décès prématuré avant 65 ans, aussi bien chez l'homme que chez la femme et représente respectivement 38% des décès masculins et 47 % des décès féminins observés sur la période 2004-2008.
Désormais, les médecins oncologues ne sont plus seulement des experts en chimiothérapie, mais ils sont aussi coach sportif bourges. Car avoir une bonne condition physique permet inévitablement de lutter contre les effets du cancer.
Pour éviter à une personne ayant déjà souffert d'un cancer de subir des récidives, il est recommandé de pratiquer un sport, mais le simple exercice quotidien ne suffit plus.
Les recommandations vont dans le sens d'un entraînement sportif relativement intensif pour éviter au patient de développer la moindre récidive.
Lorsque la personne a réussi à vaincre son cancer, l'on parle alors de rémission - en cancérologie - plutôt que de guérison, car l'on n'est jamais certain que la récidive soit empêchée.
Dans cet article, la rédaction de Superprof porte son regard sur les effets du coaching sportif sur le risque de récidive du cancer.
Soigner le cancer : le même coaching que les sportifs de haut niveau ?
Le cancer se caractérise par une prolifération cellulaire anormalement dense au sein d'un tissu viable de l'organisme, en conséquence de quoi la survie de ce dernier se trouve menacée.

Les cellules clones acquièrent les caractéristiques similaires aux cellules saines, et se divisent indéfiniment dans l'organisme. Certaines cellules migrent même vers d'autres zones du corps humain, ce qui forme des métastases et colonise d'autres organes sains.
Pour cette raison, plus le dépistage du cancer s'effectue tardivement, plus le traitement du cancer est difficile, ou plus le risque de récidive est grand.
Nul ne guérit hélas tout seul du cancer.
C'est pourquoi il faut être bien suivi, et bien accompagné par l'équipe soignante, mais désormais, le coach sportif brest joue aussi un rôle déterminant dans le traitement du cancer.
Durant la maladie, une inflammation importante se créée à la suite de la sécrétion de cytokines, ce qui entraîne de la fatigue au niveau du cerveau.
Les cytokines sont des substances de signalisation cellulaire synthétisées par les cellules du système immunitaire : en d'autres termes, ces substances jouent un rôle actif dans la gestation, la réponse immunitaire, l'inflammation ou la reproduction, mais elles jouent aussi un rôle dans la prolifération cellulaire des cancers.
Or celles-ci contribuent à la destruction des muscles d'une personne atteinte d'un cancer.
La conséquence est que seul un programme sportif personnalisé peut aider la personne malade.
Comment ?
En réduisant le taux de cytokines dans le sang, l'activité physique va lutter plus efficacement contre la sensation de fatigue tout en œuvrant au renforcement musculaire nécessaire pour éviter toute sarcopénie.
Si c'est difficile, le malade pourra faire de la gym douce, n'exercer que de petites activités physiques.
Par ailleurs, la prise de poids rajouterait un facteur de risque élevé de récidive et de décès.
Or pour faciliter la perte de poids, il n'y a que coaching minceur - combinant des activités en salle de sport et une bonne hygiène de vie - qui puisse être bénéfique.
La question à l'oeuvre est de savoir si les méthodes de coaching individuel qui mènent les sportifs de haut niveau à la réussite sont adaptables à l'oncologie et à la santé.
Depuis le printemps 2016, l'Institut Paoli-Calmettes - Centre régional de lutte contre le cancer - de Marseille mène une expérience innovatrice en matière d'oncologie : quelques patients bénéficient d'une préparation physique et mentale, et sont soignés comme s'ils étaient des athlètes de haut niveau.
Les résultats sont si probants que l'université de Marseille va même créer un diplôme d'onco-coaching à la rentrée universitaire 2017. L'objectif - nommé Rebond - est d'inciter les personnes en rémission à faire du sport intensif afin d'éviter les récidives.
Les savoir-faire des professeurs de sport de haut niveau investissent donc le champ de la médecine spécialisée !
Les accompagnateurs ne font cependant pas réellement du coaching sportif, mais sont présents pour le développement personnel des personnes malades de cancers en rémission, dans une dynamique de retour vers le bien-être.
Comme le rappelle un témoignage "dans le sport, le coaching commence avant la compétition. Pourquoi ne débuterait-on pas ce suivi au début de la maladie ?"
Découvrez aussi : sport et obésité sont-ils compatibles ?
Les études en faveur du sport pour lutter contre le cancer
Il est établi dans le traitement du cancer, que bouger au quotidien - que cela soit des exercices physiques à un programme d'entraînement soutenu - permettent de limiter les risques de récidives pour le cancer du sein, le cancer du côlon et le cancer de l'endomètre.

Il est scientifiquement prouvé en effet, qu’une activité physique soutenue et régulière permet de :
- Préparer le corps aux traitements,
- Limiter les complications post-opératoires,
- Lutter contre la fatigue,
- Augmenter les chances de survie.
A condition de respecter les critères d'intensité, la régularité et la fréquence ayant été prescrite par l'expert en coaching professionnel - le personal trainer, diraient les anglophones -, faire du sport diminue aussi les effets secondaires et la toxicité des traitements pour l'organisme.
Des études menées sur le cancer du côlon, pour vaincre le cancer du sein et de la prostate ont montré que pratiquer un sport de façon régulière diminue le risque de récidive de 50 % et facilite le retour vers la vie sociale, familiale et professionnelle.
Car hélas, entre le traumatisme psychologique et la stigmatisation sociale, il est difficile de retrouver une vie normale après un cancer en rémission.
Une étude américaine - relayée par l'Institut National de la Santé (INS) - menée en 2007 et portant sur 252 925 hommes et femmes, "a observé une association inverse entre le niveau d’activité physique et le risque de mortalité par cancers."
Comprendre : plus l'individu est actif, mieux il a de chances de battre la maladie.
Une étude française publiée en 2014 - VICAN2 -, relative à la vie deux ans après le diagnostic d'un cancer, portant sur 4349 personnes, avait rappelé les bienfaits de l'activité physique pour éviter les récidives.
Elles ont confirmé que la pratique sportive aide à :
- Lutter contre la diminution de la masse musculaire,
- Réduire la fatigue,
- Stimuler le système immunitaire,
- Renforcer des liens sociaux et à lutter contre l’isolement,
- Améliorer l’image qu’ont les patients de leur corps,
- Lutter contre le risque de dépression par le sport.
Enfin, une étude pilotée par l'association marseillaise Sourire à la Vie en 2013 menée sur 11 enfants atteints d'un cancer, précise que le programme d’activité physique et sportive mis en place par le coaching sportif a eu un impact positif sur la santé physique et psychologique des enfants malades.
Les vertus du sport contre la récidive du cancer
Personne ne contredira les bienfaits thérapeutiques des programmes d'entraînement - même faire du sport à domicile - pour diminuer les risques d'ostéoporose, d’accidents cardiovasculaires et de diabète (sport et diabète sont-ils compatibles ?).

Bouger, ça fait du bien, on le sait tous. Mais il vaut mieux trouver un coach sportif a domicile, pour avoir une activité physique adaptée selon le type de cancer.
Le relâchement des tissus musculaires et l'effort font sécréter de dopamine, de la mélatonine et de la sérotonine, des neurotransmetteurs qui améliorent le sommeil, la récupération ou régulent la sensation de bien-être du corps humain.
Ces hormones vont surtout venir limiter la croissance de cellules tumorales et stimuler les défenses immunitaires.
Entraînement sportif ne veut pas dire sculpter son corps comme des sportifs de haut niveau : un minimum d'entraînement améliorera la lutte contre la fatigue et aidera à supporter les traitements de l'immunothérapie ou de la chimiothérapie :
- Exercices de remise en forme,
- Musculation pour la prise de masse,
- Cardio training avec un coach sportif a domicile,
- Stretching,
- Abdos fessiers,
- Pilates,
- Course à pied,
- Boxe (avec un préparateur physique),
- coach sportif montauban
- Cours de zumba pour garder la forme,
- Faire de la natation pour permettre des étirements de tous les muscles,
- Et tant d'autres !
Avec l'entraîneur sportif - il sera diplômé d'un BPJEPS AGFF et spécialisé sur le traitement du cancer - la résistance et l'endurance seront travaillées, pour une remise en forme rapide et atteindre ses objectifs.
Le sport permet aussi de lutter contre un cancer déjà déclaré.
Des scientifiques de l'université de Copenhague ont par ailleurs observé sur des souris atteintes de cancer du poumon, que l'activité physique permettait de réduire de façon significative la taille des tumeurs qu’elles présentaient.
Il y a donc bel et bien une influence du sport sur l'importance des tumeurs : les souris actives ont vu leurs tumeurs réduire de 50 % contrairement à celles qui étaient restées sédentaires.
La CAMI Sport et Cancer est une fédération créée en 2000 par Jean-Marc Descotes, ancien sportif de haut niveau et professeur de Karaté.
Elle développe et structure l’activité physique en cancérologie et en hématologie. Elle accompagne les personnes en traitement ou en rémission d’un cancer, dans des programmes d'activité physique et sportive dédiés, en ville ou à l’hôpital.
Pendant l'effort, l'organisme libère de l'adrénaline, ce qui permet aux cellules saines de mieux s'attaquer aux cellules cancéreuses.
Des chercheurs d'une université de Toronto ont piloté une méta-analyse sur la prévention du risque de récidive après un cancer du sein.
Ils ont mis en avant le fait que parmi l'activité physique, le soin nutritionnel, l'abstinence au tabac et à l'alcool, c'est bel et bien le sport qui comporte des effets les plus probants dans la route vers la rémission.
En 2011, la Haute Autorité de la Santé a reconnu que l'activité physique est une "option thérapeutique non médicamenteuse justifiant son intégration dans le parcours de soin".
Ces grands sportifs qui ont vaincu le cancer
L'esprit sportif n'est pas si éloigné de la lutte contre le cancer : dans les deux cas, il faut combattre avec soi-même, vaincre l'adversaire et en sortir triomphant.

Le premier augmente les chances de survie sur le second.
De nombreux sportifs de haut niveau ont été victorieux dans leur combat contre la maladie.
En voici quelques-uns :
- Lance Armstrong, champion du monde de cyclisme et sept fois vainqueur du Tour de France de 1999 à 2005, a vaincu un cancer des testicules avec des métastases dans son abdomen, ses poumons et son cerveau de 1996 à 1997 jusqu'à sa rémission complète,
- Éric Abidal, footballeur international Français a mené une âpre bataille contre le cancer du foie : en 2011, il se fait détecter son cancer, il retourne six semaines plus tard sur le terrain pour remporter la Ligue des Champions contre Manchester United sous le maillot du FC Barcelone. Il subit une greffe du foie en 2012 et reprend les entraînements en 2014,
- Gilles Gard, pilote amateur âgé de 45 ans, a lutté contre un premier cancer en 2001, puis contre une leucémie en 2004. Vraiment pas de chance, mais il en ressort triomphant grâce à l'esprit sportif, à une santé mentale de fer... Et grâce à un vélo de kinésithérapie de l'hôpital de Purpan à Toulouse.
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